Déclaration liminaire CCMA 7 octobre

  • Publication publiée :13 octobre 2020
  • Post category:2nd degré
  • Dernière modification de la publication :1 novembre 2020
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La CCMA s’est réunie le 7 octobre pour étudier les promotions à la hors classe et à la classe exceptionnelle pour les enseignant.e.s du second degré. C’était l’occasion pour la Fep-CFDT Lorraine de réaliser une déclaration préalable utile en termes de bilan du mouvement de l’emploi de l’année précédente. Nous vous la livrons ci-dessous. 

“Nous souhaitons par cette déclaration, aborder un bilan du mouvement de l’année 2020.

Ce mouvement de l’emploi a une fois de plus été marqué par la liberté prise par des chef.fe.s d’établissement dans les différentes étapes entre janvier et août.

Nous remarquons que le rectorat, cette année peut-être plus que les années précédentes, a vérifié et rectifié à plusieurs reprises des heures qui étaient erronées. Cela démontre que nous pouvons œuvrer pour une meilleure gestion du mouvement et une certaine transparence dans le cadre d’une dialogue social qui pourrait être encore plus construit et serein.

Cela renforce notre volonté de nous réunir en une instance de concertation en amont du mouvement. Depuis plusieurs années, nous la sollicitons.

Dans le cadre de ce dialogue sociale constructif, nous souhaitons être conviés au Comité de suivi des réformes académique. Nous l’avons demandé en audience intersyndicale l’année dernière, et aux dernières CCMA. Nous avions eu une date. Nous déplorons, une fois de plus, que les syndicats de l’enseignement du privé n’y soient associés avec leurs homologues du public.

Quant à l’objet de la commission de ce jour, nous vous remercions de nous avoir permis de la préparer en amont, par l’envoi des documents assez longtemps en avance.

Nous remarquons peu d’évolutions quant aux années précédentes sur le nombre de promotions.

Le constat reste le même sur la classe exceptionnelle, vivier 1. Les critères sont appliqués de manière drastique. Pour la Fep, le texte est sujet à interprétation. Par exemple, des collègues ne peuvent être promouvables s’ils n’ont pas validé six ans d’enseignement à temps plein dans le supérieur. Selon nous, le texte ne demande que l’enseignement dans des classes de BTS, pas l’exercice de l’ensemble du contrat dans ces classes.  Avec cette application, nous déplorons la perte de promotions. Nous  demandons une interprétation des critères plus juste.”