Nous souhaitons par cette déclaration, aborder un bilan du mouvement de l’année 2021.
Nous remarquons que celui-ci s’est déroulé de manière satisfaisante et constructive. Cependant, nous déplorons que quelques dossiers n’aient trouvé une issue favorable. Les priorités dues à l’ancienneté et au problème de santé n’ont pas toujours été reconnus. Nous attirons votre vigilance sur ces points.
Puis, nous regrettons que les passerelles du ministère de l’agriculture vers celui de l’éducation nationale ne puissent aboutir. Nous nous interrogeons sur la faisabilité de la procédure. De plus, nous jugeons la gestion d’un dossier par l’administration, plus que malheureuse.
Nous profitons de cette prise de parole pour demander la constitution de groupes de travail.
Un premier concernant la réforme de la formation initiale et les étudiants en master MEEF. Nous souhaitons échanger et être consulté.e.s sur la nomination et les conditions des stagiaires, comme cela se pratique dans certaines C.A.E.. Dans un souci de transparence et de dialogue social, nous souhaitons être sollicité.e.s. sur cette formation initiale.
Nous demandons un second groupe de travail sur la mixité des publics en lycée professionnel.
La transformation de la voie professionnelle entamée depuis 2018 voit dans nos LP une augmentation de l’apprentissage.
Cette croissance de l’apprentissage s’accompagne du développement de la mixité des publics et chaque maître confronté à cette nouvelle pratique sait le travail supplémentaire nécessaire pour le bon déroulement de cette mixité. Il est bon de rappeler à tous que ces apprenti.e.s placé.e.s dans des classes sous contrat sont des salarié.e.s et qu’ils ou elles peuvent être considéré.e.s comme des auditeurs libres. Cela n’est pas sans conséquence puisque le maître, rémunéré par le Rectorat, l’est uniquement pour suivre les élèves sous voie scolaire, pas pour les apprenti.e.s et cela met en lumière quelques problèmes comme les visites en entreprise de ces apprenants salariés qui ne rentrent pas dans les missions des maîtres qui, in fine, ne seront pas couverts par l’administration en cas d’accident. De même en cas de différend avec un.e apprenti.e, le Rectorat n’accordera pas sa protection fonctionnelle.
Le Ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse rappelle que “en cas d’accueil de publics mixtes en formation initiale, à l’image de ce qui est envisagé pour les EPLE une convention entre l’établissement et l’académie définira les modalités de prise en charge par le centre de formation d’apprentis des dépenses de rémunération des personnels…”.
Il s’agit donc d’établir dans le cadre d’une négociation un deuxième contrat de droit privé avec le CFA qui sera ensuite transmis au rectorat.
Un groupe de travail permettrait d’échanger notamment, sur sa rédaction.
Nous vous remercions de l’attention que vous porterez à nos demandes.
Les mandaté.e.s Fep CFDT Lorraine
