Encore une fois, même si c’est moindre cette année et si le premier degré semble plus impacté, le schéma de l’emploi national demande à notre académie de rendre un nombre conséquent d’ETP (23). L’impact cumulé des années de postes à rendre est énorme et de nouvelles situations dramatiques se profilent dans les établissements et parmi les personnels. Outre le fait que la promesse de l’administration de ne pas tenir compte des chiffres des établissements de l’année 2020-2021 ne semble pas avoir été tenue, la démarche nationale de suppression de postes et d’augmentation conséquente du nombre d’HSA nous interpelle, nous indigne et notre organisation syndicale l’a clairement signifié. Les dotations globales sont depuis arrivées dans les établissements ventilant ces pertes de 23 équivalents temps pleins. Déjà, des représentant.e.s syndicales et syndicaux d’établissement nous remontent des situations particulières et des chiffres inquiétants, ils et elles nous interrogent sur le non-respect de la promesse d’année blanche et sur la raison pour laquelle leur établissement est autant impacté. La transparence des instances catholiques académiques, de l’administration et des chef.fe.s d’établissement dans ce contexte de crise est plus que jamais primordial. A ce titre, nous demandons comme chaque année que les CSE soient tous consultés, que du dialogue social soit mis en œuvre et qu’une communication soit faite aux personnels sur la ventilation des 23 équivalents temps plein à rendre. Les PV des CSE devront bien tous remonter à la CAE et nous, représentant.e.s des maîtres devront en avoir information et copie. Nous ne pouvons plus nous contenter de confiance et de paroles.